Les différents types

 

La pneumonie pneumococcique:

Ce type de pneumonie est due à la bactérie Streptococcus pneumoniae (image ci-contre).

Elle survient après une infection virale des voies respiratoires supérieures comme un rhume ou une grippe. Les défenses immunitaires sont alors altérées et la bactérie peuvent surinfecter la région déjà endommagée. 

L'évolution de ce type de pneumonie peut se décomposer en différentes phases: tout d'abord la personne ressent des frissons et des tremblements puis sa température augmente. Elle tousse pour éliminer le mucus présent en excès dans ses bronches. Ensuite, une douleur lancinante thoracique à la respiration apparaît. Par la suite des nausées et des vomissements apparaissent ainsi que des douleurs musculaires, une fatigue importante et une forte gène respiratoire. Cette maladie peut-être mortelle chez les personnes ayant une défense immunitaire faible comme les personnes agées ou les enfants en bas âge ou encore les personnes ayant d'autres infections.

Dans de rares cas, il y a alors une infection sanguine qui peut se propager jusqu'aux méninges: ce qui entraine une méningite. La personne atteinte peut alors avoir des confusions mentales, une nuque plus raide, des convulsions voire tomber dans le coma.

Une fois la personne infectée, elle développe alors une immunité partielle contre ces infections. 

 

La pneumonie franche lobaire aigue:

    Cette pneumonie est due au pneumoccope (image ci-contre). 

C'est une bactérie qui se trouve, chez les personnes saines dans la salive ou mucus nasal. Autrefois, cette maladie s'appelait la "fluxion de poitrine".

    Son début est brutal: des points de côté importants, une fièvre élevée et une toux assez forte. Si le malade ne prend pas d'antibiotique, il aura alors des "crises" avec des chutes de fièvre mais ensuite la maladie se complique. Le malade peut avoir un abcès au poumon ou une pleurésie (ce qui correspond à une dilatation du poumon avec posssibilité de déplacemant du coeur). Avec un traitement adapté, ces pneumonies sont le plus souvent évitées sauf chez les personnes agées, qui peuvent alors être atteintes de défaillances cardiaques.