Le diagnostic médical

Lorsqu'un médecin cherche chez un patient une maladie respiratoire spécifique, il l'interroge sur ses symptômes pour essayer de comprendre les origines de la maladie, ainsi que sur ses antécédents familiaux pour savoir s'il y a des personnes de son entourage qui ont déjà été atteint par certaines maladies (dans le cas des maladies génétiques). Une fois ce premier questionnaire effectué, le médecin ausculte la personne malade pour entendre sa respiration à l'aide d'un stéthoscope. Dans le cas des maladies des vois respiratoires, le médecin est particulièrement attentif au son des poumons.

Il écoute s'il y a une gène respiratoire (témoignant d'une abondance de mucus) et le rythme de la respiration. Il prescrit un traitement médical. Si le patient ne voit aucune amélioration de sa respiration ou si le médecin ne parvient pas à identifier précisément la maladie, il peut prescrire des examens complémentaires tels que des tests respiratoires, une radiographie des poumons ou dans le cas des fumeurs des examens par fibroscopie bronchique.

 

Pour établir un diagnostic sur l'asthme, aucun examen n'est obligatoire : la description des symptômes et la présence d'un terrain allergique suffit dans de nombreux cas au médecin pour déceler cette maladie. Toutefois, pour en définir précisément la sévérité et pouvoir adapter le traitement il existe de nombreux tests respiratoires. 

Pour la pneumonie, les médecins recherchent spécifiquement les germes ayant répandu l'infection. Le patient atteint de cette maladie rejette des expectorations qui peuvent être analysées pour identifier les germes en cause. 


Le diagnostic de la mucoviscidose est habituellement confirmé au cours de la petite enfance, mais dans environ 10% des cas il n’est posé qu’à l’adolescence ou à l’âge adulte. Le diagnostic de la maladie est suggéré par un ou plusieurs signes caractéristiques et il est confirmé par le test de la sueur.