L'exploration fonctionnelle des voies repiratoires

 

L' exploration fonctionnelle des voies repiratoires (EFR) est un test long et complet qui permet de déterminer le fonctionnement du système respiratoire avec précision. Cet examen est réalisé par un pneumologue. L'EFR permet de diagnostiquer de façon précise ou de surveiller l'évolution à travers le temps de maladies des voies respiratoires telles que l'asthme ou la mucoviscidose. L' EFR comprend plusieurs tests qui ne sont pas tous systématiquement nécessaires. Ces tests sont : une spirométrie, une analyse des gaz présents dans le sang, des tests de réaction aux bronchodilatateurs ou aux corticoïdes et des épreuves d'effort.


 

La spirométrie

Le principe de la spirométrie est de souffler dans un appareil qui mesure différents paramètres. Le principe de la spirométrie est explicité par l'expérience que nous avons réalisée, toutefois le logiciel que nous avons utilisé au lycée est quelque peu simplifié par rapport à celui utilisé en pneumologie. Il nous donne en effet des éventails de couleur au lieu de courbes. De plus, ce test s'effectue normalement le nez pincé pour éviter toute entrée ou sortie d'air ailleurs que dans l'embout buccal, ce que nous n'avons pas pu faire. La précision de nos résultats s'en trouve donc légèrement diminuée.

 

L'analyse des gaz présents dans le sang   

 

Le sang est oxygéné et débarrassé des ses déchets au niveau des alvéoles pulmonaires comme l'illustre le schéma ci-contre. L'analyse des gaz présents dans le sang s'effectue sur du sang prélevé au niveau de l'artère radiale (du poignet). L'analyse de ce sang permet de déterminer la pression en oxygène (en mm Hg) et en gaz carbonique (en mm Hg) dans le sang artériel ainsi que son acidité (en pH). Ces valeurs sont comparées aux valeurs normales présentées dans le tableau ci-dessous ou aux valeurs mesurées précédemment (dans le cas de la surveillance de l'évolution d'une maladie). La comparaison révèle les éventuelles anomalies des échanges gazeux. Chez une personne ayant la mucovicidose la pression partielle en oxygène sera trop basse et à l'inverse celle de gaz carbonique trop haute.

 

Donnée Valeur
pH 7.37 - 7.43
Pression artérielle en oxygène (PaO2) > 90 mm Hg 
Pression artérielle en gaz carbonique (PCO2)

38 - 42 mm Hg 

 

Le graphique ci-contre présente l'évolution de ces valeurs en fonction du temps lors d'une crise d'asthme chez un sujet asthmatique sévère. On observe une baisse de la pression artérielle en oxygène tout au long de la crise. La pression artérielle en gaz carbonique diminue également dans un premier temps, avant de progresser rapidement par la suite. En ce qui concerne l'acidité du sang, après une phase de hausse, elle chute fortement.   

 

 

 

Les tests de réaction aux bronchodilatateurs ou corticoïdes

Ce test est surtout réalisé chez les personnes asthmatiques. Il consiste à faire inalher au patient une à deux bouffées (doses) d'un bronchodilatateur tel que la ventoline, à attendre que celui-ci agisse puis à faire effectuer de nouveau au patient une spirométrie ou un test du débit expiratoire de pointe, et enfin à comparer les résultats ainsi obtenus avec ;es résultats obtenus sans bronchodilatateurs. Le test de réaction aux corticoïdes est effectué de façon similaire avec des dérivés de cortisone inhalés. Ce test permet d'apporter un élément dans le diagnostic de l'asthme mais aussi et surtout d'ajuster le traitement.